BRETT RHEEDER présente CIRCLES


Brett Rheeder vous emmène à la découverte de son nouveau projet CIRCLES.


Salut Brett ! CIRCLES - À quoi fait référence le nom de ton dernier projet ?

C’est Clay qui a trouvé ce titre, et ça m’a plu pour plusieurs raisons : il a remarqué une thématique « cercles » dans le projet, des bulles de savon aux reflets d'objectif en passant par les roues et les pneus de mon bike ou les voyages autour du globe. À partir de là, il a suggéré le nom. J’ai adoré et je m'y suis aussi identifié car c’est le nom de mon album préféré, Circles, de Mac Miller. Trouver des noms de projets peut être difficile et j'ai appris au fil des ans à suivre mon instinct. CIRLCES semblait juste à la fois pour Clay et moi, donc nous avons choisi celui-ci.

Quelle était l’idée initiale de la vidéo, et quand avez-vous commencé à travailler sur ce concept ?

Au départ, ce projet devait être tourné uniquement à Vernon, en Colombie-Britannique, mais il a neigé après le premier jour, et le sentier a gelé. La nature nous clairement joué un sacré tour. Nous avons filmé ce que nous pouvions avec la neige, et ensuite, sachant que nous ne pouvions pas shooter le reste de la piste, nous avons rapidement changé de cap et réservé des vols pour le Chili. Après avoir vu ce qu'Andreu Lacondeguy avait roulé là-bas, j'ai su que je voulais aller dans cette partie du monde. C’est comme ça que Clay et moi avons exploré quelques endroits au Chili pour compléter le film.





De nos jours, les edits durent 2 ou 3 minutes. Qu'est-ce qui vous a poussé à produire un court-métrage de qualité cinématographique ?

Comme je l’ai dit, nous avons été interrompus à Vernon à cause du temps, ce qui nous a complètement fait changer de direction pour le film. À ce stade, nous n'avions que quelques minutes de séquences. Néanmoins, Clay et moi avions également des séquences tournées lors d'un trip en Nouvelle-Zélande plus tôt dans l'année, dont nous ne savions pas quoi faire. À partir de là, nous nous sommes dit, pourquoi ne pas combiner les séquences de Vernon et de la Nouvelle-Zélande, réserver un billet pour le Chili, rouler, filmer et explorer cette partie du monde, et tout combiner dans un film plus long. C'est ainsi que ce court-métrage est né.

Lequel des lieux a été le plus exigeant en termes de tournage et de choix des lignes ?

Vernon a représenté beaucoup de travail. Heureusement, la piste n'était pas très loin de là où je vis. Cependant, nous ne pouvions y accéder que par son arrivée et avons commencé à filmer depuis le sommet. Toute l'équipe devait faire une grande randonnée avant chaque jour pour atteindre le lieu de tournage. 
En tout, il nous a fallu, à Clay et moi, environ 20 jours de tournage pour achever le projet.


Quel était le processus de travail avec Clay en termes de choix musical, de prises de vues et de montage, car tout fonctionne parfaitement ensemble. Quel est le tour de magie ?

Travailler avec Clay c’est incroyable. C'est un vrai visionnaire et il sait exactement ce qu'il veut en matière de tournage et de montage. J'aime donner aux cinéastes un contrôle créatif pour que le projet soit une collaboration plutôt que de tout diriger moi-même. Clay est une légende, et je fais confiance à sa créativité, donc c'est super amusant de travailler avec lui.

Les projets spéciaux nécessitent des vélos spéciaux ! Tu as imaginé une peinture UNIQUE pour ton SUPREME DH V5, tu nous en parles ?

Récemment, je me suis intéressé à l'art psychédélique et abstrait, donc quand j'ai choisi la couleur de ce vélo, j'ai fouillé sur Internet à la recherche de couleurs qui se mariaient bien ensemble. J'ai trouvé un schéma de couleurs violet, rouge, orange et bleu qui semblait magique, alors j'ai présenté l'idée à mes amis de Fresh Paints de Whistler, et ils ont pu apporter leur touche personnelle aux idées que j'avais envoyées.


Que faut-il attendre côté contenus de ta part cette saison ?

Depuis 4 ans, je travaille à trouver une nouvelle façon de filmer et de présenter mon contenu. Nous avons réalisé pleins de grands projets, mais je cherche toujours à aller plus loin. Pour moi, ce que je fais doit avoir du sens. Il y a un million de vidéos de descente sur Internet, y compris CIRCLES. Je prépare de nouvelles choses pour l'avenir. Cependant, je ne peux pas vous en dire plus pour le moment, car je travaille toujours dessus. Sachez simplement que je prends personnellement à cœur le fait de pouvoir inspirer les gens à devenir meilleurs grâce à ma pratique du mountain bike et à la réalisation de films.

Quel est ton objectif principal cette année ?

Mon objectif premier cette année est d'être tolérant envers moi-même, trouver le bonheur, apprendre de nouvelles façons de m'amuser, trouver l'amour en moi et chez les autres, être en bonne santé et fort, lâcher prise sur les choses qui me frustrent, vivre sans culpabilité et rester fidèle à qui je suis et à mes sentiments. Au cours des dernières années, je me suis senti coupable de ne pas m’intéresser aux compétitions de slopestyle et de freeride. Maintenant que j'avance dans ce nouveau chapitre de ma vie, je vais me concentrer pour rider comme je le veux, quand je le veux, par amour pour le mountain bike et la création de films. Il y a plusieurs choses que j'ai hâte de vous partager, mais je ne peux pas encore le faire… Pour faire court, j’attends beaucoup de 2024 et j'ai hâte de m’y remettre dès que la neige aura fondu !



Rider: Brett Rheeder
Film & Edit: Clay Porter
Cinematography : Matty Miles & Cole Nelson
Drone : Matty Miles, Heloise Lamberti, Rupert Walker
Titles: Jon Gregory
Photography : Tyler Ravelle, Heloise Lamberti, Neil Kerr
Post Sound : Keith White Audio