L’effort en eBike équivaut-il à l’effort en VTT classique ?


Et si les eBike n’étaient pas seulement réservés aux fainéants ?
Une étude réalisée par la Brigham Young University et publiée dans le journal of Medical of Internet Research tend en effet à prouver que les utilisateurs d’eBikes se dépensent autant physiquement que ceux utilisant des VTT dit « classiques ».

Selon cette étude, les pratiquants eBike ont en réalité une fréquence cardiaque très proche (à 94%) de celle des pratiquants classiques lors d’un effort sur un même parcours.

Pour démontrer cela, l’université s’est appuyée sur 33 pratiquants âgés entre 18 et 65 ans.
L’âge médian était de 37,8 ans.
Tous ont parcouru deux tours d’un circuit de 5,8 kilomètres et de 700 mètres de dénivelé positif.

En proposant un eBike et un VTT aux caractéristiques similaires, à l’exception du moteur, (ex : META AM 29/ META POWER 29), les chercheurs ont mesuré les performances physiques de chaque pilote.
Pour cela, des capteurs de fréquence cardiaque ont été utilisés, alors que l’application Strava permettait de mesurer la vitesse du pilote, la distance parcourue et le temps passé sur le vélo.

Evidemment, cette étude ne cherche pas à démontrer que l’on roule aussi vite en VTT classique qu’en eBike.
En moyenne les coureurs passaient 12 minutes et 40 secondes de moins sur leur eBike que sur leur VTT classique pour effectuer les deux tours.
En revanche, la fréquence cardiaque de chaque pilote restait proche dans les deux cas.
En moyenne, 154,8 bpm sur un VTT classique contre 144,9 bpm en eBike.
Ainsi, ces deux pratiques, aussi différentes soient-elles, sont classées dans le même type « d’intensité énergétique ».

Dans nos bureaux andorrans, Matthieu BEAUBE (Product Manager), pratiquant eBike et VTT classique régulier, valide cette idée :
« Pour moi, rouler en VTT électrique est aussi physique qu’en VTT classique. La principale différence, c’est qu’avec un eBike, on peut se permettre de partir plus longtemps, plus haut et emprunter des chemins qu’on oserait jamais prendre en VTT classique. Au final, on pédale autant, voire plus que lors d’une sortie en VTT. On fait plus de kilomètres et de dénivelés sur un même laps de temps, surtout ici en Andorre où tout est très difficile. Plus de montées, plus de descentes… pour l’entraînement, c’est génial ! Je suis tout aussi fatigué après une sortie en eBike qu’avec un VTT classique »

En somme, cette étude montre que, même si la pratique n’est pas la même et que l’effort semble lui aussi différent, rouler en eBike demande un effort physique relativement similaire à un VTT classique.
De cette manière, l’eBike pourrait permettre aux « individus sédentaires » de découvrir l’effort physique régulier et serait tout aussi bénéfique pour la santé cardiovasculaire que rouler en VTT classique.

CQFD.