SRAM AXS : Antoine VIDAL en est fan !


Antoine VIDAL, pilote du Team COMMENCAL VALLNORD ENDURO, vient de réaliser une saison incroyable en remportant le classement général des ENDURO WORLD SERIES U21 et une médaille d’argent aux Championnats du Monde de DH. Et alors que le META AM29 XX EDITION vient tout juste de sortir, il a eu l’occasion de rouler en compétition avec la transmission électrique sans fil et la tige de selle SRAM AXS qui l’équipent. Voici ses retours.

COMMENCAL : Qu’elles ont-été  tes premières impressions avec la transmission électrique sans fil SRAM AXS ?

Antoine VIDAL : J’ai participé à deux manches des ENDURO WORLD SERIES avec cette transmission, j’ai donc enregistré pas mal de kilomètres avec ce système. J’ai tout de suite été conquis, notamment par sa rapidité et son efficacité. Depuis que je l’utilise, j’ai beaucoup de mal à repasser sur une transmission mécanique classique.

C : Cela change-t-il quelque chose au niveau de ton pilotage ?

AV : Le pilotage a proprement parler, non. En revanche, je peux effectuer mes propres choix et réglages de transmission via l’application bluetooth SRAM AXS. ça a son importance en course ! Par exemple, j’ai inversé le programme des deux shifters qui montent ou descendent les vitesses. J’ai choisi d’utiliser la gâchette inférieure pour descendre les vitesses. De cette manière, mon pouce ne bouge pas lorsqu’il faut changer de braquet dans les relances, j’y ai très facilement accès. C’est beaucoup plus efficace et ergonomique ! Je peux également définir avec quelle rapidité je souhaite que mes vitesses se changent. Ce système m’est devenu indispensable en enduro et j’aimerais vraiment pouvoir l’utiliser en DH. Je suis persuadé que l’on pourrait gagner du temps dans les relances. Elles sont tellement courtes et intenses!

C: Es-tu satisfait de l’ergonomie de ce système ?

AV : Tout est très simple à prendre en main. A l’utilisation, le système est efficace, il n’y a rien à dire. Et que dire des réglages ! Il y a peu d’entretien, tout est simple et rapide. Je n’ai pas besoin de mécano, je fais tout moi-même via l’application. Elle est très commode à utiliser. Chaque détail ou possibilité de réglage est expliqué dans toutes les langues sur le site SRAM pour comprendre le fonctionnement. J’ai parfois l’impression d’être dans un jeu vidéo.

C : Quelle est l’autonomie de ce système ? En es-tu satisfait ?

AV : Oui, complètement ! Lors de notre passage à Whistler, je n’ai rien eu à recharger, j’étais assez surpris. SRAM annonce une autonomie d’une vingtaine d’heures. Mais ce temps ne comprend pas les périodes de pédalage, seulement les moments où l’on utilise les shifters. En réalité, si l’on ne change pas vitesses toutes les 20 secondes, l’autonomie peut-être très longue ! C’est très appréciable. On ne se pose aucune question quant à l’autonomie lors d’un week-end de course.

C : Tu n’as jamais eu de problème au niveau de la solidité ?

AV : Le dérailleur m’a impressionné à ce niveau là. Lors de la manche des EWS de Northstar, j’avais peur d’une casse car il y avait énormément de rochers. Il m’est souvent arrivé de taper le dérailleur et je n’ai jamais eu de problème ! En fait, il y a un système de sécurité qui permet au dérailleur de se plier du côté de la roue lors des gros chocs pour éviter qu’il ne se casse. Avec ça, il ne se tord pas et surtout, il n’est jamais déréglé. C’est un sacré avantage par rapport à une transmission mécanique qui peut facilement casser ou se dérégler après un choc.

C : Qu’en est-il pour la tige de selle télescopique ?

Elle est très performante et son utilisation est pratique. C’est un simple bouton qui permet de la déclencher, il n’est pas nécessaire de forcer avec le pouce pour qu’elle fonctionne. C’est un réel confort. L’ensemble tige de selle et transmission est également esthétique. Il y a beaucoup moins de câbles sur le cadre et cela évite tout l’entretien qui va avec.

Photos : JB Liautard/Sven Martin